L’emploi du temps : une agence de placement familiale

Drôles, élégantes et déterminées. Mayté et Ursula sont des entrepreneuses unies par le lien du sang. Sérieuses quand il le faut, elles n’hésitent pas à plaisanter. Rencontre avec les fondatrices de l’agence de placement fixe et temporaire : L’emploi du Temps, fondée en 2005 à Genève.

Entreprendre en famille

Rien ne les prédestinait à travailler ensemble et de surcroit créer leur société L’emploi du temps. Mayté Siegrist Delafontaine et Ursula Siegrist sont soeurs. Pendant plus de vingt ans elles mènent chacune de leur côté une activité bien différente l’une de l’autre. Mayté est infirmière nutritionniste, Ursula travaille déjà au sein du secteur tertiaire après avoir eu quelques expériences dans la petite enfance. « Je suis rentrée dans le métier par hasard, j’ai appris sur le terrain », souligne l’entrepreneuse. Désormais elle officie depuis trente ans dans le secteur des ressources humaines. Mayté exerce dans le médical, mais à 45 ans elle entreprend un virage professionnel, épaulée par sa soeur. « Ursula décide de fonder sa propre agence je décide alors de la rejoindre. Au départ ça a été dur mais Ursula m’a beaucoup épaulée » confie Mayté. Trois domaines sont couvert par l’agence: le tertiaire, le technique et le médical. « Mayté étant une professionnelle issue du monde médicale, elle peut apporter un autre regard », souligne sa soeur. Aujourd’hui les soeurs-associées semblent épanouies. Mélanger l’affect et le travail, une combinaison qui fonctionne plutôt bien pour les deux soeurs. Même si elle reconnaissent que parfois les opinions divergent, « Quand il y a des clashs on peut être très fâchées, mais c’est très vite pardonné », raconte l’une d’elle, sourire aux lèvres. La machine entrepreneuriale est donc bien rodée au sein de la société, chacune a trouvé sa place.

S’adapter au marché

Entourées de quatre salariés, les fondatrices de L’emploi du temps ne cessent d’évoluer en fonction de la société. Avec un marché en perpétuel mouvement les directrices de l’agence de placement ont su s’adapter. « Les réseaux sociaux, par exemple, ont considérablement changé le contact avec le candidat. Il faut s’adapter, suivant les saisons et les années il y a un secteur d’activité qui fonctionne mieux que les autres, on est très soumises à la fluctuation du marché», explique Ursula. Très investies dans leur activité, les soeurs veulent l’excellence pour leur client. « Je suis très frustrée quand mon candidat n’est pas retenu, non pas, parce que mon candidat n’a pas été choisi mais parce que je n’ai pas pu rendre service à mon client », raconte Ursula. Depuis la création de l’agence, les fondatrices ont acquis un savoir-faire reconnu et cherche chaque jour à comprendre et identifier les besoins des clients en romandie. www.e-temps.ch