L’imagination, petite soeur de la fierté
Si vous avez eu un enfant, vous vous souvenez de ce moment, quand il arrive vers ses deux ans et qu’il commence à parler et à découvrir le monde qui l’entoure. A cet instant précis, vous regardez cette créature si parfaite (vous pensez que c’est la première merveille du monde, à juste titre) et votre regard se remplit de larmes de fierté pour ce que vous avez conçu (là, je m’adresse aux papas, il y en marre de parler toujours des mamans lol) avec une tendresse indescriptible et une délicatesse passionnante au moment où vous avez déposé votre graine dans l’être aimé…
Vous l’idolâtrez vous le contemplez, et en une fraction de seconde, vous vous imaginez ce qu’il fera plus tard comme métier. Naturellement (c’est un peu cliché, mais bon) vous rêvez qu’il fasse partie des notables comme les médecins, avocats ou notaires (j’ai pas dit politiciens) ou encore embrasse une profession à vocation comme les enseignants, policiers, journalistes, etc. Je ne connais aucun parent qui se dit que sa progéniture sera entrepreneur (…)
L’adolescence arrive à grands pas
Convaincu qu’il sait tout, que le monde lui appartient, il arrive un beau jour devant vous et vous dit « Je veux être artiste ». Évidemment, vous le regardez toujours avec amour, mais vous ne pouvez pas vous empêcher de lui dire que ce n’est pas un métier, qu’ils crèvent tous de faim, que le showbizz c’est un monde de pervers (surtout si vous avez une fille), etc.
Le plus beau métier du monde
L’enseignement, mais jamais l’entrepreneuriat, car souvent considérés comme des artistes, les entrepreneurs ont connu des mois difficiles, des refus, etc. Mais ne l’oublions jamais, les vrais héros de notre société c’est eux, car un jour ils ont osé aller au bout de leurs rêves…