Smood : des plats de restaurants livrés à domicile

Ariana Grammatopoulo et Marc Aeschlimann - Smood © Gio Dis

Ariana Grammatopoulo et Marc Aeschlimann ont la trentaine, sont bourrés d’énergie et ont créé leur société. Smood livre des plats de restaurants à domicile ou au bureau. Implantés à Genève et à Lausanne, ils sont hyper satisfaits de leurs résultats « Après seulement deux ans d’existence, on avait atteint les objectifs fixés pour la 5ème année », racontent les deux jeunes entrepreneurs qui viennent de fêter le 3ème anniversaire de leur startup.

Quand les deux amis décident de se lancer

L’histoire de Smood commence en 2012. Ariana et Marc font connaissance grâce à des amis communs. Ils partagent les mêmes goûts et des valeurs identiques. Lui travaille dans l’horlogerie et elle dans le secteur bancaire. Leur job ne les passionne pas et Marc pense qu’il existe un énorme potentiel dans la livraison de plats. « Les pizzas ou les sushis livrés ont toujours eu beaucoup de succès mais ce marché ne demandait qu’à être développé en y apportant plus de choix », explique Marc. Ces deux jeunes fonceurs font un autre constat « A New-York, on peut vivre sans avoir besoin de sortir. Tout peut être apporté à domicile, ce qui n’est pas le cas en Suisse ». Le business de plats livrés provenant de restaurants est d’ailleurs né Outre-Atlantique et il suffit de voir les résultats d’entreprises, comme Deliveroo ou Foodora, qui se sont lancées dans cette activité pour saliver devant leur impressionnante réussite. Hyper convaincus de leur idée, Ariana et Marc travaillent plusieurs mois sur leur projet et décident de fonder Smood.

Ils croient au commerce de service

Au début, ils ont une idée en tête : proposer des plats de restaurants haut de gamme mais rapidement ils s’aperçoivent que la demande est plus large « Quelqu’un qui commande chez Patara à Genève mange aussi des pizzas et des sandwiches » Ariana et Marc ont donc voulu diversifier leur carte online en proposant de la cuisine étoilée mais aussi des burgers et des kebabs. Le plus difficile pour les deux entrepreneurs est de démarcher les restaurateurs pour les convaincre d’adhérer à ce nouveau mode de fonctionnement destiné à des consommateurs toujours plus connectés « Certains ne comprennent pas tout de suite que ça ne leur enlève pas de clientèle. Au contraire, cela créer une nouvelle activité pour certains établissements qui sont vides le soir, comme ceux situés autour de bureaux », confie Marc. Pour eux, il s’agit donc d’une source de revenus significative et pour les clients, c’est une offre supplémentaire accessible en quelques clics. Il suffit d’aller sur le site de Smood, de faire leur choix et de commander. Les plats sont livrés rapidement, arrivent chauds et prêts à être mangés. Les entreprises apprécient aussi la livraison de repas « En général, les employés sortent deux heures pour déjeuner. Quand on leur apporte à leur bureau, ils ne perdent que 30 minutes sur leur emploi du temps », développe Marc. Le tarif est le même qu’au restaurant. Le livreur remplace le serveur et il y a donc uniquement les tarifs de livraison à rajouter. L’avantage est que la commande est en général groupée et le panier moyen est de 92 frs. L’engouement pour ce service est dû également à un manque de temps pour cuisiner et une envie de toujours mieux manger. L’ordinateur et le smartphone sont donc devenus de nouveaux ustensiles de cuisine, très modernisés, ce qui est loin de déplaire à Ariana Grammatopoulo et à Marc Aeschlimann ! www.smood.ch